Notre Tibet [ Acte 1 ]

3 novembre 2013

Tout d’abord, un minimum de modestie nous incite à intituler ainsi les quelques jours passés dans cet immense région, que nous avons abordée en deux fois. La première, par le Nord Ouest, à la fin de La Route de La Soie, en découvrant nos premiers paysages de hautes montagnes. Mais nous en avions déjà tâté (des montagnes) dans les Pamirs, les Monts Célestes et les Kunlun ? Là, ce fut du gâteau. Nous sommes montés jusqu’à 2800m, par une belle route de fond de vallée, façon vallée de Chamonix, quoique, en plus long et plus large. Avec parfois de belles cultures autour de petits villages, et d’autres fois, des paysages plus sévères. Nous y allions découvrir le monastère bouddhique de Labrang,

vaste complexe de bâtiments conventuels, de temples, de cours, de rues et de jardinets, qui au temps de sa splendeur couvrait 18Ha et abritait 5000moines.

La Révolution culturelle l’a amputé des 2/3 environ, et n’y vivent plus que 1500 moines et moinillons, d’obédience Petit Véhicule, bonnets rouges, et le Dalaï Lama que nous connaissons en Occident, comme Chef spirituel. C’est un des 3 grands monastères du Tibet, un centre important d’impression manuelle des sutras sur papier de riz, il possède encore 4 collèges d’enseignement, dont celui de la médecine traditionnelle. Nous y avons été reçus en audience par un bodhisattva vivant, c'est-à-dire une réincarnation d’un saint.

Il nous a reçu tout bonnement assis sur une chaise en plastique,

Cour du Collège de médecine (fresques peintes de plantes)

dans la courette de sa maison, nous a imposé les mains et remis à chacun l’écharpe blanche de bénédictions . Y croit qui veut.
C’était notre première rencontre avec le Tibet.

La seconde, avec les enfants, en voiture, au départ de Chengdu, province du Sichuan – là où il y a eu les tremblements de terre dévastateurs en 2008 – fut plus « grandiose »

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